La professionnalisation de la discipline synergologique est un garant de la protection du public. Elle est fondée autour de trois critères : la rigueur de la discipline, la propriété intellectuelle et enfin un devoir d'éthique.
La rigueur de la discipline :
Le sérieux du discours sur le langage corporel fondé à la fois sur la construction d'outils de recueil des données, un éthogramme notamment, la présentation de l'information visant à en gommer le caractère non vérifiable, et la construction de la connaissance en lien avec d'autres champs de la connaissance, installe la rigueur au cœur du dialogue.
Une propriété intellectuelle :
Les synergologues sont issus d'un cursus de formation à l'issue duquel une certification leur permet d'aborder toute information corporelle, à la fois avec le sérieux, l'ouverture, mais aussi le doute nécessaire à pouvoir l'accueillir avec rigueur.
Le mode de labellisation à l'issue de la formation, du diplôme empêchant juridiquement quiconque ne portant pas le titre de synergologue de se présenter comme tel, permet de distinguer le synergologue, mais également de rendre le synergologue responsable de son discours devant ses pairs, l'association dont il dépend et les structures régissant la synergologie.
Cette responsabilisation constitue pour le public un gage de sérieux.
Une éthique professionnelle :
Les synergologues sont soumis à un code d'éthique auxquels ils adhérent au moment de leur certification. Ce code d'éthique reprend les principes enseignés au cours de la formation, qu'il professionnalise. Ce code encadre la pratique, il propose des balises claires d'intervention. Consultable par le public, il est également un gage de crédibilité d'un discours synergologique bien encadré.
Exemple d'utilisation du code d'éthique :
Avril 2013 : Une agence de publicité au Canada a voulu recourir à une synergologue qui aurait prêté son concours à une publicité télévisuelle liée aux bienfaits de la chirurgie esthétique sur le visage, dans le cadre d'une publicité télévisuelle. La synergologue pressentie d'abord et à sa suite l'Association Québécoise de Synergologie a demandé aux synergologues en activité de ne pas prêter leur concours à cette démarche, et ce en vertu de l'application des articles 15 et 16 du code d'éthique.